Il était une fois, dans un pays lointain, un peintre très pauvre nommé Barnabé. Un jour vint où ses tubes de couleurs furent si vides que son pinceau sécha. Plus un brin de vert, plus une goutte de bleu. Seuls, dans un coin de l’atelier, restaient quelques pots de peinture noire… Mais que faire de tout ce noir ?
Barnabé eut une idée. Puisqu’il ne pouvait plus peindre la lumière, il peindrait ses sœurs, les ombres ! Alors, Barnabé peignait un peu partout dans la ville les traces fragiles d’une journée enfuie, pour retenir ce qui passe, garder sur la pierre ce frôlement d’un moment. Mais tout cela vint à déplaire et l’on jeta Barnabé en prison…
Martine Delerm signe un album d’une élégante sobriété pour atteindre ici, à travers un conte à la fois simple et profond, une esthétique très épurée.
Il était une fois, dans un pays lointain, un peintre très pauvre nommé Barnabé. Un jour vint où ses tubes de couleurs furent si vides que son pinceau sécha. Plus un brin de vert, plus une goutte de bleu. Seuls, dans un coin de l’atelier, restaient quelques pots de peinture noire… Mais que faire de tout ce noir ?
Barnabé eut une idée. Puisqu’il ne pouvait plus peindre la lumière, il peindrait ses sœurs, les ombres ! Alors, Barnabé peignait un peu partout dans la ville les traces fragiles d’une journée enfuie, pour retenir ce qui passe, garder sur la pierre ce frôlement d’un moment. Mais tout cela vint à déplaire et l’on jeta Barnabé en prison…
Martine Delerm signe un album d’une élégante sobriété pour atteindre ici, à travers un conte à la fois simple et profond, une esthétique très épurée.